Calendrier/poster par Lara Loi
http://cargocollective.com/laraloi/August
jeudi 28 novembre 2013
samedi 23 novembre 2013
calendrier interchangeable
Loose Leat by Manuel Raeder, publié par les éditions BOM BIA BOA TARDE BOA NOITE en collaboration avec le k.m Kunstverein de Munich.
Depuis 2003, Manuel Raeder travaille sur la thématique de l'agenda et des calendriers muraux. Le concept d'une série d'outils pour organiser/ranger le temps, en questionnant les différentes méthodes d'organisation de personnelle ou non.
http://www.bomdiabooks.de/loose-leaf-wall-calendar-2013
http://www.manuelraeder.co.uk/agenda-2011
http://www.bomdiabooks.de/loose-leaf-wall-calendar-2013
http://www.manuelraeder.co.uk/agenda-2011
samedi 16 novembre 2013
calendrier agraire
Sociétés de Kabylie
Dénomination des périodes, durée en jours et correspondance avec le calendrier grégorien et les rites observés, notamment dans la conduite de l’oliveraie (l’olivier étant l’élément structurant de l’économie).
Iwedjiven (les devoirs) 27 octobre Démarrage de l’année agraire. Premier labour symbolique, rite propitiatoire de fertilité de la terre.
Lahlel n’ tyerza (labours licites) 25 jours Du 27 /10 au 21/11 Labours, semailles et dressage des taureaux. Nettoyage des oliveraies
Iqechachen n’ tyerza (la chute des feuilles) 7 jours
Du 22/11 au 29/11 Dernière semaine des labours, ramassage des olives qui tombent seules (ahlaladh).
Taggourt n’ tegrest (La porte de l’hiver)
29 novembre. Premier jour de l’hiver.
Iqechachen n’ tegrest. (Les dernieres feuilles qui tombent) 7 jours Du 30/11 au 6/12 Entrée de l’hiver. Interdiction d’entrer dans les oliveraies (période improductive)
Timechret ou zemmour, ou Tamouqint (La fête des olives)
Date fixée par tajmaât. Fête villageoise avec sacrifice d’animaux, démarrage de la cueillette des olives après Iqechachen.
Oussan u zemmour (jours de cueillette) 18 jours
Du 7 au 24 décembre. Tiwizi, entraide dans la cueillette des olives Ouverture des huileries.
Azounzo : (Rituel d’ouverture des moulins) goûter rituel de l’huile nouvelle.
Tughalin n’ tafukt (Solstice d’hiver)
21 décembre. Solstice d’hiver
Issemaden iverkanen (Journées noires et glaciales) 20 jours
Du 25 décembre au 13 janvier. Poursuite de la cueillette des olives. Labours d’hiver.
Imensi n’ yennayer (repas du réveillon)
Veillée du 11 janvier. Fête familiale, rite sacrificiel, rite de passage, réjouissances, exubérance.
Amenzou n yennayer Jour de l’an amazigh ouverture de la nouvelle année, travaux domestiques importants (nettoyage,…) coincide avec le 12 janvier
Issemaden imellalen (journées blanches et froides) 20 jours
Du 14 jan. Au 2 février. Poursuite de la récolte des olives.
Lâazla (La quarantaine) 3 jours
Du 3 au 5 février. Interdiction d’entrer dans les oliveraies
Mirghan (Mirghou) (Brulures du gel)
7 jours Du 6 au 12 février. Gelées, précaution pour les récoltes. Feux et fumigations dans les champs
Aretal (La journée d’emprunt)
13 février
Fourar aurait prêté un jour à yennayer.
Mighnan (les jours des oiseaux)
7 jours Du 14 au 20 février. Période de la taille des oliviers.
Iâazriyen (les journées folles)
7 jours Du 21 au 27 février
Dernière semaine de trituration des olives. Fermeture des huileries.
Amenzou n’ tefsout (aderyis) (Premier jour de printemps)
28 février Rituel d’accueil du printemps, procession et repas champêtres. Rituel de fertilité féminine (Les jeunes filles se roulent dans l’herbe)
Tizegaghine (Les journées rouges) 10 jours
Du 28 février au 9 mars Nettoyage des oliveraies, taille et élagage Travail de la laine, tissage des couvertures
Timgharine (Les vieilles capricieuses) 7 jours
Du 10 au 16 mars Travaux dans les oliveraies, épierrage, irrigation. Derniers jours de taille.
Ledjwareh (Les blessures) 7 jours
Du 17 au 22 mars Floraison des arbres fruitiers
Swaleh (la nouaison) 7 jours
Du 23 au 30 mars Nouaison des fruits.
Imheznen (les jours tristes) 7 jours
Du 31 mars au 6 avril. Les 7 jours tristes.
Aheggan Iharriyen (Le ciel bouché) 17 jours
Du 7 au 13 avril Période de froid sec.
Aheggan n’ waklanle (ciel bouché) 27 jours
Du 14 au 20 avril. Radoucissement du climat, greffage des oléastres. Préparatifs du jardin d’été.
Tiftirine (les cycles) 7 jours
Du 21 avril au 2 mai. Rituel de la fécondité, poursuite de la greffe.
Nissan ighelten (Les pluies bienfaitrices) 7 jours
Du 3 au 9 mai Anzar, rituel d’appel de la pluie en cas de sécheresse. Processions et carnavals .
Nissan oushilen (Les pluies chaudes) 7 jours
Du 10 au 16 mai. Récupération des eaux des pluies bienfaitrices.
Izegzawen (les journees vertes) 7 jours
Du 17 au 23 mai Formation des épis dans les céréales.
Iwraghen (les journées jaunes) 7 jours
Du 24 au 30 mai fenaison, Labour de printemps.
Aqliv n’ tyerza (les derniers labours) 27 jours
Tout le mois de mai. Labours de printemps dans les oliveraies, enfouissement des fumiers et des engrais verts.
Taggourt u nevdou (la porte de l’été)
30 mai premier jour d’été.
Imellalen (les journées blanches ) 7 jours
Du 31 mai au 6 juin Période des foins.
Iqurranen (les journees sèches) 7 jours
Du 7 au 13 juin. Formation du fruit dans les oliviers
Tamegra (les moissons) 23 jours
Du 14 juin au 6 juillet. Moisson de l’orge.
Lâinsla (solstice d’été)
7 juillet Solstice d’été, fête des moissons. Fumigations des oliviers et autres arbres fruitiers
Tamouqint (le pacte) 10 jours
Du 7 au 16 juillet. Interdiction de toucher aux figues.
Afsay n’ tmouqint (fin du pacte)
17 juillet. Levée de l’interdiction. Fête de la figue.
Assarwet (le battage)
Tout le mois de juillet. Battage du blé.
Smayem u nevdu (canicule) 36 jours
Du 25 juillet au 29 août. Période de canicule.
Amewwan, Lekhrif (la porte de l’automne)
30 août. Entrée de l’automne .
Smayem n’ Lekhrif (tirza)( Les visites) 4 jours
Du 30 août au 4 septembre .Visites familiales.
Teyab erremane (Le temps des grenades) 26 jours
Du 5 au 30 septembre. Mûrissement des grenades
Azvar (Le debrousaillement) 26 jours
Du 1 au 26 octobre. Débroussaillement des oliveraies, préparation de la récolte des olives.
http://www.kabyles.net/Calendrier-agraire-berbere,9597
http://www.bladi.net/les-origines-du-calendrier-berbere.html
Dénomination des périodes, durée en jours et correspondance avec le calendrier grégorien et les rites observés, notamment dans la conduite de l’oliveraie (l’olivier étant l’élément structurant de l’économie).
Iwedjiven (les devoirs) 27 octobre Démarrage de l’année agraire. Premier labour symbolique, rite propitiatoire de fertilité de la terre.
Lahlel n’ tyerza (labours licites) 25 jours Du 27 /10 au 21/11 Labours, semailles et dressage des taureaux. Nettoyage des oliveraies
Iqechachen n’ tyerza (la chute des feuilles) 7 jours
Du 22/11 au 29/11 Dernière semaine des labours, ramassage des olives qui tombent seules (ahlaladh).
Taggourt n’ tegrest (La porte de l’hiver)
29 novembre. Premier jour de l’hiver.
Iqechachen n’ tegrest. (Les dernieres feuilles qui tombent) 7 jours Du 30/11 au 6/12 Entrée de l’hiver. Interdiction d’entrer dans les oliveraies (période improductive)
Timechret ou zemmour, ou Tamouqint (La fête des olives)
Date fixée par tajmaât. Fête villageoise avec sacrifice d’animaux, démarrage de la cueillette des olives après Iqechachen.
Oussan u zemmour (jours de cueillette) 18 jours
Du 7 au 24 décembre. Tiwizi, entraide dans la cueillette des olives Ouverture des huileries.
Azounzo : (Rituel d’ouverture des moulins) goûter rituel de l’huile nouvelle.
Tughalin n’ tafukt (Solstice d’hiver)
21 décembre. Solstice d’hiver
Issemaden iverkanen (Journées noires et glaciales) 20 jours
Du 25 décembre au 13 janvier. Poursuite de la cueillette des olives. Labours d’hiver.
Imensi n’ yennayer (repas du réveillon)
Veillée du 11 janvier. Fête familiale, rite sacrificiel, rite de passage, réjouissances, exubérance.
Amenzou n yennayer Jour de l’an amazigh ouverture de la nouvelle année, travaux domestiques importants (nettoyage,…) coincide avec le 12 janvier
Issemaden imellalen (journées blanches et froides) 20 jours
Du 14 jan. Au 2 février. Poursuite de la récolte des olives.
Lâazla (La quarantaine) 3 jours
Du 3 au 5 février. Interdiction d’entrer dans les oliveraies
Mirghan (Mirghou) (Brulures du gel)
7 jours Du 6 au 12 février. Gelées, précaution pour les récoltes. Feux et fumigations dans les champs
Aretal (La journée d’emprunt)
13 février
Fourar aurait prêté un jour à yennayer.
Mighnan (les jours des oiseaux)
7 jours Du 14 au 20 février. Période de la taille des oliviers.
Iâazriyen (les journées folles)
7 jours Du 21 au 27 février
Dernière semaine de trituration des olives. Fermeture des huileries.
Amenzou n’ tefsout (aderyis) (Premier jour de printemps)
28 février Rituel d’accueil du printemps, procession et repas champêtres. Rituel de fertilité féminine (Les jeunes filles se roulent dans l’herbe)
Tizegaghine (Les journées rouges) 10 jours
Du 28 février au 9 mars Nettoyage des oliveraies, taille et élagage Travail de la laine, tissage des couvertures
Timgharine (Les vieilles capricieuses) 7 jours
Du 10 au 16 mars Travaux dans les oliveraies, épierrage, irrigation. Derniers jours de taille.
Ledjwareh (Les blessures) 7 jours
Du 17 au 22 mars Floraison des arbres fruitiers
Swaleh (la nouaison) 7 jours
Du 23 au 30 mars Nouaison des fruits.
Imheznen (les jours tristes) 7 jours
Du 31 mars au 6 avril. Les 7 jours tristes.
Aheggan Iharriyen (Le ciel bouché) 17 jours
Du 7 au 13 avril Période de froid sec.
Aheggan n’ waklanle (ciel bouché) 27 jours
Du 14 au 20 avril. Radoucissement du climat, greffage des oléastres. Préparatifs du jardin d’été.
Tiftirine (les cycles) 7 jours
Du 21 avril au 2 mai. Rituel de la fécondité, poursuite de la greffe.
Nissan ighelten (Les pluies bienfaitrices) 7 jours
Du 3 au 9 mai Anzar, rituel d’appel de la pluie en cas de sécheresse. Processions et carnavals .
Nissan oushilen (Les pluies chaudes) 7 jours
Du 10 au 16 mai. Récupération des eaux des pluies bienfaitrices.
Izegzawen (les journees vertes) 7 jours
Du 17 au 23 mai Formation des épis dans les céréales.
Iwraghen (les journées jaunes) 7 jours
Du 24 au 30 mai fenaison, Labour de printemps.
Aqliv n’ tyerza (les derniers labours) 27 jours
Tout le mois de mai. Labours de printemps dans les oliveraies, enfouissement des fumiers et des engrais verts.
Taggourt u nevdou (la porte de l’été)
30 mai premier jour d’été.
Imellalen (les journées blanches ) 7 jours
Du 31 mai au 6 juin Période des foins.
Iqurranen (les journees sèches) 7 jours
Du 7 au 13 juin. Formation du fruit dans les oliviers
Tamegra (les moissons) 23 jours
Du 14 juin au 6 juillet. Moisson de l’orge.
Lâinsla (solstice d’été)
7 juillet Solstice d’été, fête des moissons. Fumigations des oliviers et autres arbres fruitiers
Tamouqint (le pacte) 10 jours
Du 7 au 16 juillet. Interdiction de toucher aux figues.
Afsay n’ tmouqint (fin du pacte)
17 juillet. Levée de l’interdiction. Fête de la figue.
Assarwet (le battage)
Tout le mois de juillet. Battage du blé.
Smayem u nevdu (canicule) 36 jours
Du 25 juillet au 29 août. Période de canicule.
Amewwan, Lekhrif (la porte de l’automne)
30 août. Entrée de l’automne .
Smayem n’ Lekhrif (tirza)( Les visites) 4 jours
Du 30 août au 4 septembre .Visites familiales.
Teyab erremane (Le temps des grenades) 26 jours
Du 5 au 30 septembre. Mûrissement des grenades
Azvar (Le debrousaillement) 26 jours
Du 1 au 26 octobre. Débroussaillement des oliveraies, préparation de la récolte des olives.
http://www.kabyles.net/Calendrier-agraire-berbere,9597
http://www.bladi.net/les-origines-du-calendrier-berbere.html
calendrier berbère & touareg
On désigne par calendrier berbère le calendrier agraire utilisé traditionnellement dans les régions d'Afrique du Nord. Il est employé pour régler les travaux agricoles saisonniers. Le calendrier Berbère de nos jours est aussi considéré comme une survivance du calendrier julien à cause du décalage hérité suite à la réforme du calendrier grégorien.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_berb%C3%A8re#cite_note-1
Ce calendrier, et notamment la numération des années (l'an 0 correspondant à l'an -950 de l'ère chrétienne), est une révérence culturelle moderne pour les berbères.
Nous avons peu d'informations sur la division du temps chez les Berbères de l'Antiquité. Quelques éléments d'un calendrier pré-islamique et probablement également pré-romain apparaissent dans quelques écrits médiévaux étudiés par N. van den Boogert (2002). Des points communs avec le calendrier traditionnel des Touareg font penser qu'il existait effectivement dans l'Antiquité, avec une certaine diffusion, un compte du temps « berbère », organisé sur des bases autochtones.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_berb%C3%A8re
calendrier touareg
Cette connaissance empirique fut, pour beaucoup de peuples, un savoir transmis oralement dans le but de trouver sa route et de reconnaître les signes annonciateurs des saisons. "Le lever et le coucher de certaines étoiles étalent les signes avant-coureurs des tempêtes ou au contraire des vents favorables et des mers calmes. Les étoiles annonçaient aussi aux paysans et aux bergers l'approche du moment propice aux semailles et à la moisson ..." (KIepeSta et Rukl, 1968 : 8).
On peut relever certaines caractéristiques intéressantes, par exemple le fait que beaucoup de noms de mois apparaissent par paires, (parfois même par groupe de trois dans le monde touareg), ce qui fait penser à une division de temps différente de l'ordinaire en mois de 30 jours environ.
Entre superstitions, raisons pastorales et religions
Le cycle annuel voit se succéder des saisons, qui rythment la vie pastorale, qui régissent les activités des hommes, qui règlent les déplacements des troupeaux. En dehors du rapport direct entre les ressources en eau, en fourrage et les activités pastorales, qui commande l'utilisation du milieu, il existe des périodes bénéfiques, d'autres défavorables.
Les Ilabakkans (tribu touareg) divisent l'année en six périodes, trois favorables ( Tamert n'alkher ) et trois néfastes ( Tark amert).
Les périodes néfaste :
- La première se situe du début à la fin de la saison de gharat entre l'apparition des pattes postérieures et celle la tête de la chamelle (Grande Ourse), c'est-a-dire du 15 septembre au ler novembre. Au cours de cette période, on ne donne pas de sel aux animaux, on ne les fatigue pas.
- La seconde se place entre le milieu et la fin de la saison froide (tagrëst), entre l'apparition d'Áziz wa yighsäran (Lyre) et celle d'Aziz wa iggadan (Cygne), c'est-à-dire entre le 15 janvier et fin mars.
- La troisième va de la fin de la saison chaude (awelan), au début de celle des pluies (akassa), de l'époque où les Pléiades se couchent au crépuscule à l'ouest, jusqu'à celle où, à l'aube, elles apparaissent à l'orient, c'est-à-dire du 15 mai au 15 juin. I1 ne faut pas alors donner de sel aux animaux.
On retrouve dans tout le monde touareg de telles périodes néfastes : dans l'Ahaggar, Foucauld (1951-52 : I, 487) signale que la saison froide (tagresf) est divisée en deux parties égales : "tagrast (plur. tigarra )...( hiver) les Kel Ahaggar subdivisent l'hiver en deux parties égales, la tagrest settefet, "hiver ayant été noir, hiver noir") et la tagrest mellet, "hiver ayant été blanc, hiver blanc") ; et toujours dans Foucauld (IV : 1914), on trouve êrhed (plur. êrbeden) : période de 40 jours comprise entre le 26 décembre (inclus) et le 3 février (inclus).
> Les gens ne se marient pas durant "le mois noir".
On dit que ce mois est néfaste et peuplé de génies : on en a une crainte superstitieuse. Les hommes ne se rasent pas durant ce mois. On ne pan pas en rezzou pendant le mois de ramadan ainsi que durant le mois de la dîme. On affirme qu'une expédition qui irait en rezzou pendant ces deux mois subirait un grand malheur." (Foucauld et Calassanti-Motylinsk, 1984.290.)
Gast (1958 : 48-49) subdivise l'hiver en deux parties avec également une période dangereuse :
1—L'hiver noir (erhed settefen)
Début de l'hiver qui dure 25 jours. Cette période va du 28 novembre au 22 décembre inclus, pour l'hiver 1965.
Certains expliquent l'expression de "l'hiver noir" par le fait que la végétation se dessèche et noircit comme si elle était brûlée par un feu. Le temps est humide et froid.
2— Les nuits noires
Période de 20 jours durant laquelle la vie des animaux domestiques est menacée, en particulier, celle des chevreaux, chèvres, brebis ; elle va du 23 décembre au 13 janvier. Les nuits noires ont les mêmes caractéristiques que l'hiver noir. Beaucoup ne les différencient pas de l'hiver noir auquel ils donnent alors une durée de 45 jours.
Les Touaregs maliens du haut Gourma central (cercle de Gourma Gharous) connaissent des périodes où les animaux doivent éviter de consommer du sel.
Or, on sait que les animaux sont régulièrement conduits au cours de la traditionnelle "cure salée" dans les régions de terre salée (ahara) aux bienfaits reconnus par tous les Cleveurs (engraissement, effets purgatifs, lactation, etc.).
Ces périodes "sans sel", au nombre de trois, sont bien identifiées (Mohamed
ag Mahmoud, 1980 : 72) :
1- Sutambar, 30 jours en septembre-octobre ;
2- Ehad sattafan (nuit noire) ou erhad (mauvaise nuit), 40 jours de décembre à fin janvier ;
3- ejadal-n-Chat ahad (chute des Pléiades), fin avril à debut juin.
Durant ces périodes, la "cure salée" doit être évitée pour les animaux et la consommation de sel limitée pour les hommes, sinon des accidents se produisent tels qu'oedèmes, "coups de sang" ou amaigrissement progressif conduisant à la mort. On cite dans ce document le cas des Iboghollitan qui avaient négligé cette recommandation durant l'ehad sattafen en 1979 : un tiers de leurs huit cents moutons moururent une semaine après la "cure salée".
Certaines dates sont considérées comme fastes en se référant au calendrier lunaire selon le Père de Foucauld (1951 : I, 256) : "On donne aussi à l'annulaire les noms de wa n asikel "celui du voyage" et de wa n tedwat "celui du mariage", parce qu'on recommande de partir en voyage et de se marier un des jours du mois dont le chiffre correspond à ceux qui tombent sur l'annulaire quand on compte sur les doigts d'une main en commençant par le petit doigt et recommençant toujours par le petit doigt, c'est-à -dire le 2 du mois, ou le 7, le 12, le 17, le 22, le 27.
Ces périodes fastes et néfastes peuvent s'expliquer par des raisons différentes, parfois successivement invoquées, plus souvent associées dans un alliage subtil : raisons astrales, magiques, religieuses ou pastorales. Or, il arrive que ces périodes se réfèrent à des calendriers différents qui invoquent des causes distinctes.
Le "mois noir", cité par tous les auteurs, fait partie du calendrier pastoral qui, inscrit dans notre année solaire, revient toujours à la même période (décembre, janvier).
Par contre, le mois de ramadan et le mois de la dîme, cités comme néfastes pour les expéditions guerrières (Foucauld et Galassanti-Motylinski, 1984 : 290), font référence au calendrier musulman lunaire et par conséquent à des mois mobiles qui se décalent chaque année et peuvent se placer à n'importe quelle saison.
On pourrait donc, pour conclure, trouver des trouver des raisons différentes, qui souvent se conjuguent, pour déterminer ces périodes :
- raisons religieuses, liées au calendrier musulman ;
- raisons magiques : crainte des génies au cours du "mois noir", période de froid, de vent, de maladies qui leur sont liées ; on identifie maléfices et périodes difficiles où hommes et animaux sont plus fragiles et sans défense devant l'attaque des génies ;
- raisons pastorales objectives : le sel doit être donné aux animaux avec
précaution, en tenant compte de leur état, de leur alimentation et, en définitive,
de la qualité du fourrage consommé.
http://books.google.fr/books?id=6f5Eg7gFf3sC&pg=PA190&lpg=PA190&dq=Calendrier+touareg&source=bl&ots=uJWSAF6cof&sig=OHGR3AwWysSl3oH4v82RZOdPayI&hl=fr&sa=X&ei=na93UqTvPLP20gWZrIGwBg&ved=0CFQQ6AEwBQ#v=onepage&q=Calendrier%20touareg&f=false
le temps des Guanches des îles Canaries un manuscrit du xviie siècle de Tomás Marín de Cuba, révèle que des représentations graphico-picturales de ces évènements calendaires avaient été réalisées sur divers supports. Sur cette base, certains spécialistes modernes ont voulu voir dans une série de peintures géométriques retrouvées dans quelques cavernes de la Grande Canarie des descriptions d'évènements astronomiques liés aux cycles annuels. Toutefois, les résultats de ces études sont pour le moment hautement hypothétiques3. De même, un seul nom de mois nous ait parvenu dans la langue maternelle et transmis comme Beñesmet ou Begnesmet4. Ce nom, s'il était composé wen "à" + (e)smet (o (e)zmet? pourrait se trouver dans la liste des mois Berbères du Moyen Age, correspondant au neuvième et dixième mois awzimet(proprement aw "fils de" + zimet "la gazelle"). Mais les données sont trop limitées pour enquêter sur cette hypothèse5.
• Tagrest : hiver.
1. Jember (décembre) : du 14 décembre au 11 janvier ;
2. Yennayer (janvier) : du 12 janvier au 13 février ;
3. Furar (février) : du 14 février au 13 mars.
• Tafsut : printemps.
1. Meγres (mars) : du 14 mars au 13 avril ;
2. Ibrir (avril) : du 14 avril au 13 mai ;
3. Mayyu (mai) : du 14 mai au 13 juin.
• Iwilen/Anebdu : été.
1. Yunyu (juin) : du 14 juin au 13 juillet ;
2. Yulyu : (juillet) : du 14 juillet au 13 août ;
3. γust ou Awussu : (août) : du 14 août au 13 septembre ;
• Amewan/Iweğğiben : automne.
1. ctember (septembre) : du 14 septembre au 13 octobre ;
2. Tuber (octobre) : du 14 octobre au 13 novembre ;
3. Wamber (novembre) : du 14 novembre au 13 décembre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_berb%C3%A8re#cite_note-1
Ce calendrier, et notamment la numération des années (l'an 0 correspondant à l'an -950 de l'ère chrétienne), est une révérence culturelle moderne pour les berbères.
Nous avons peu d'informations sur la division du temps chez les Berbères de l'Antiquité. Quelques éléments d'un calendrier pré-islamique et probablement également pré-romain apparaissent dans quelques écrits médiévaux étudiés par N. van den Boogert (2002). Des points communs avec le calendrier traditionnel des Touareg font penser qu'il existait effectivement dans l'Antiquité, avec une certaine diffusion, un compte du temps « berbère », organisé sur des bases autochtones.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_berb%C3%A8re
calendrier touareg
Cette connaissance empirique fut, pour beaucoup de peuples, un savoir transmis oralement dans le but de trouver sa route et de reconnaître les signes annonciateurs des saisons. "Le lever et le coucher de certaines étoiles étalent les signes avant-coureurs des tempêtes ou au contraire des vents favorables et des mers calmes. Les étoiles annonçaient aussi aux paysans et aux bergers l'approche du moment propice aux semailles et à la moisson ..." (KIepeSta et Rukl, 1968 : 8).
On peut relever certaines caractéristiques intéressantes, par exemple le fait que beaucoup de noms de mois apparaissent par paires, (parfois même par groupe de trois dans le monde touareg), ce qui fait penser à une division de temps différente de l'ordinaire en mois de 30 jours environ.
Entre superstitions, raisons pastorales et religions
Le cycle annuel voit se succéder des saisons, qui rythment la vie pastorale, qui régissent les activités des hommes, qui règlent les déplacements des troupeaux. En dehors du rapport direct entre les ressources en eau, en fourrage et les activités pastorales, qui commande l'utilisation du milieu, il existe des périodes bénéfiques, d'autres défavorables.
Les Ilabakkans (tribu touareg) divisent l'année en six périodes, trois favorables ( Tamert n'alkher ) et trois néfastes ( Tark amert).
Les périodes néfaste :
- La première se situe du début à la fin de la saison de gharat entre l'apparition des pattes postérieures et celle la tête de la chamelle (Grande Ourse), c'est-a-dire du 15 septembre au ler novembre. Au cours de cette période, on ne donne pas de sel aux animaux, on ne les fatigue pas.
- La seconde se place entre le milieu et la fin de la saison froide (tagrëst), entre l'apparition d'Áziz wa yighsäran (Lyre) et celle d'Aziz wa iggadan (Cygne), c'est-à-dire entre le 15 janvier et fin mars.
- La troisième va de la fin de la saison chaude (awelan), au début de celle des pluies (akassa), de l'époque où les Pléiades se couchent au crépuscule à l'ouest, jusqu'à celle où, à l'aube, elles apparaissent à l'orient, c'est-à-dire du 15 mai au 15 juin. I1 ne faut pas alors donner de sel aux animaux.
On retrouve dans tout le monde touareg de telles périodes néfastes : dans l'Ahaggar, Foucauld (1951-52 : I, 487) signale que la saison froide (tagresf) est divisée en deux parties égales : "tagrast (plur. tigarra )...( hiver) les Kel Ahaggar subdivisent l'hiver en deux parties égales, la tagrest settefet, "hiver ayant été noir, hiver noir") et la tagrest mellet, "hiver ayant été blanc, hiver blanc") ; et toujours dans Foucauld (IV : 1914), on trouve êrhed (plur. êrbeden) : période de 40 jours comprise entre le 26 décembre (inclus) et le 3 février (inclus).
> Les gens ne se marient pas durant "le mois noir".
On dit que ce mois est néfaste et peuplé de génies : on en a une crainte superstitieuse. Les hommes ne se rasent pas durant ce mois. On ne pan pas en rezzou pendant le mois de ramadan ainsi que durant le mois de la dîme. On affirme qu'une expédition qui irait en rezzou pendant ces deux mois subirait un grand malheur." (Foucauld et Calassanti-Motylinsk, 1984.290.)
Gast (1958 : 48-49) subdivise l'hiver en deux parties avec également une période dangereuse :
1—L'hiver noir (erhed settefen)
Début de l'hiver qui dure 25 jours. Cette période va du 28 novembre au 22 décembre inclus, pour l'hiver 1965.
Certains expliquent l'expression de "l'hiver noir" par le fait que la végétation se dessèche et noircit comme si elle était brûlée par un feu. Le temps est humide et froid.
2— Les nuits noires
Période de 20 jours durant laquelle la vie des animaux domestiques est menacée, en particulier, celle des chevreaux, chèvres, brebis ; elle va du 23 décembre au 13 janvier. Les nuits noires ont les mêmes caractéristiques que l'hiver noir. Beaucoup ne les différencient pas de l'hiver noir auquel ils donnent alors une durée de 45 jours.
Les Touaregs maliens du haut Gourma central (cercle de Gourma Gharous) connaissent des périodes où les animaux doivent éviter de consommer du sel.
Or, on sait que les animaux sont régulièrement conduits au cours de la traditionnelle "cure salée" dans les régions de terre salée (ahara) aux bienfaits reconnus par tous les Cleveurs (engraissement, effets purgatifs, lactation, etc.).
Ces périodes "sans sel", au nombre de trois, sont bien identifiées (Mohamed
ag Mahmoud, 1980 : 72) :
1- Sutambar, 30 jours en septembre-octobre ;
2- Ehad sattafan (nuit noire) ou erhad (mauvaise nuit), 40 jours de décembre à fin janvier ;
3- ejadal-n-Chat ahad (chute des Pléiades), fin avril à debut juin.
Durant ces périodes, la "cure salée" doit être évitée pour les animaux et la consommation de sel limitée pour les hommes, sinon des accidents se produisent tels qu'oedèmes, "coups de sang" ou amaigrissement progressif conduisant à la mort. On cite dans ce document le cas des Iboghollitan qui avaient négligé cette recommandation durant l'ehad sattafen en 1979 : un tiers de leurs huit cents moutons moururent une semaine après la "cure salée".
Certaines dates sont considérées comme fastes en se référant au calendrier lunaire selon le Père de Foucauld (1951 : I, 256) : "On donne aussi à l'annulaire les noms de wa n asikel "celui du voyage" et de wa n tedwat "celui du mariage", parce qu'on recommande de partir en voyage et de se marier un des jours du mois dont le chiffre correspond à ceux qui tombent sur l'annulaire quand on compte sur les doigts d'une main en commençant par le petit doigt et recommençant toujours par le petit doigt, c'est-à -dire le 2 du mois, ou le 7, le 12, le 17, le 22, le 27.
Ces périodes fastes et néfastes peuvent s'expliquer par des raisons différentes, parfois successivement invoquées, plus souvent associées dans un alliage subtil : raisons astrales, magiques, religieuses ou pastorales. Or, il arrive que ces périodes se réfèrent à des calendriers différents qui invoquent des causes distinctes.
Le "mois noir", cité par tous les auteurs, fait partie du calendrier pastoral qui, inscrit dans notre année solaire, revient toujours à la même période (décembre, janvier).
Par contre, le mois de ramadan et le mois de la dîme, cités comme néfastes pour les expéditions guerrières (Foucauld et Galassanti-Motylinski, 1984 : 290), font référence au calendrier musulman lunaire et par conséquent à des mois mobiles qui se décalent chaque année et peuvent se placer à n'importe quelle saison.
On pourrait donc, pour conclure, trouver des trouver des raisons différentes, qui souvent se conjuguent, pour déterminer ces périodes :
- raisons religieuses, liées au calendrier musulman ;
- raisons magiques : crainte des génies au cours du "mois noir", période de froid, de vent, de maladies qui leur sont liées ; on identifie maléfices et périodes difficiles où hommes et animaux sont plus fragiles et sans défense devant l'attaque des génies ;
- raisons pastorales objectives : le sel doit être donné aux animaux avec
précaution, en tenant compte de leur état, de leur alimentation et, en définitive,
de la qualité du fourrage consommé.
http://books.google.fr/books?id=6f5Eg7gFf3sC&pg=PA190&lpg=PA190&dq=Calendrier+touareg&source=bl&ots=uJWSAF6cof&sig=OHGR3AwWysSl3oH4v82RZOdPayI&hl=fr&sa=X&ei=na93UqTvPLP20gWZrIGwBg&ved=0CFQQ6AEwBQ#v=onepage&q=Calendrier%20touareg&f=false
le temps des Guanches des îles Canaries un manuscrit du xviie siècle de Tomás Marín de Cuba, révèle que des représentations graphico-picturales de ces évènements calendaires avaient été réalisées sur divers supports. Sur cette base, certains spécialistes modernes ont voulu voir dans une série de peintures géométriques retrouvées dans quelques cavernes de la Grande Canarie des descriptions d'évènements astronomiques liés aux cycles annuels. Toutefois, les résultats de ces études sont pour le moment hautement hypothétiques3. De même, un seul nom de mois nous ait parvenu dans la langue maternelle et transmis comme Beñesmet ou Begnesmet4. Ce nom, s'il était composé wen "à" + (e)smet (o (e)zmet? pourrait se trouver dans la liste des mois Berbères du Moyen Age, correspondant au neuvième et dixième mois awzimet(proprement aw "fils de" + zimet "la gazelle"). Mais les données sont trop limitées pour enquêter sur cette hypothèse5.
• Tagrest : hiver.
1. Jember (décembre) : du 14 décembre au 11 janvier ;
2. Yennayer (janvier) : du 12 janvier au 13 février ;
3. Furar (février) : du 14 février au 13 mars.
• Tafsut : printemps.
1. Meγres (mars) : du 14 mars au 13 avril ;
2. Ibrir (avril) : du 14 avril au 13 mai ;
3. Mayyu (mai) : du 14 mai au 13 juin.
• Iwilen/Anebdu : été.
1. Yunyu (juin) : du 14 juin au 13 juillet ;
2. Yulyu : (juillet) : du 14 juillet au 13 août ;
3. γust ou Awussu : (août) : du 14 août au 13 septembre ;
• Amewan/Iweğğiben : automne.
1. ctember (septembre) : du 14 septembre au 13 octobre ;
2. Tuber (octobre) : du 14 octobre au 13 novembre ;
3. Wamber (novembre) : du 14 novembre au 13 décembre.
calendrier luni-solaire hébraïque
Le calendrier julien diffère du grégorien seulement par la détermination des années bissextiles. Les jours sont considérés comme commençant à minuit. Dans le calendrier julien l'année moyenne a une durée 365,25 jours comparés à l'année tropicale solaire réelle de 365,24219878 jours. Le calendrier accumule ainsi un jour d'erreur en ce qui concerne l'année solaire tous les 128 ans. Étant un calendrier purement solaire, aucune tentative n'est faite de synchroniser le début des mois aux phases de la lune.
Le calendrier Hébreu (ou juif) essaye de maintenir simultanément la concordance entre les mois et les saisons et de synchroniser les mois avec la lune - il est ainsi considéré comme "un calendrier luni-solaire". Le calendrier Hébreu comporte 354 jour par an.
mosaïque représentant le cycle des douze mois du zodiaque hébraïque, période byzantine, inscriptions hébraïques
http://jj-tryskel.hautetfort.com/archive/2011/12/31/1er-janvier-2012-ici-mais-ailleurs.html
calendrier luni-solaire hébraïque
Le calendrier hébraïque est composé d’années solaires, de mois lunaires, et de semaines de sept jours commençant le dimanche et se terminant le samedi, jour du chabbat. Comme point de départ, il se réfère à la Genèse (« Beréshit » : « commencement »), le premier livre de la Bible, dont il fait correspondre le début à l’an -3761 du calendrier grégorien. Ainsi, le 17 septembre 2012 correspondait-il, selon le calendrier hébraïque, au Nouvel An de 5773.
Chaque nouveau mois commence avec la nouvelle lune. Le calendrier s’aligne sur des lunaisons de 29 jours 12 heures 44 minutes et 3 secondes + ⅓ de seconde et alterne des mois de vingt-neuf et de trente jours. Une année lunaire de douze mois fait 354,36 jours. Comme une année solaire fait 365,24 jours, près de onze jours se perdent chaque année1. Pour rattraper ces jours perdus, les années comportent successivement douze ou treize mois lunaires, selon un cycle Métonique.
cycle Métonique
Méton d’Athènes, en 433 av. J.-C. remarqua que si l’on reste avec ce système de 29,53 jours, toutes les dix-neuf années, on perd exactement sept mois. Le calendrier hébreu répartit donc ces mois sur le cycle de Gamaliel l’Ancien, en composant des années soit de douze mois, soit de treize mois. L’année est dite « commune » quand elle compte douze mois, et « embolismique » quand elle en compte treize.
Au cours d’un cycle métonique, sept années sont embolismiques, les douze autres étant communes. Le mois supplémentaire des années embolismiques compte toujours trente jours : le mois d’adar se dédouble pour donner adar I (adar-richone en hébreu), le mois intercalaire proprement dit et adar II (adar-chéni en hébreu).
La distribution des années de treize mois « embolismiques » au sein du cycle métonique de 19 ans est connue sous le nom de Gou’hadzat גוחאדז"ט (la valeur numérique des lettres formant ce mot représente les chiffres 3, 6, 8, 1, 4, 7, 9), soit une année de treize mois la 3e, 6e, 8e, 11e, 14e, 17e et 19e du cycle solaire de 19 ans.
Le jour du calendrier hébreu commence au coucher du soleil. Cela, pour être en conformité avec la Genèse, section Beréchit, qui dit « il fut soir, il fut matin, jour UN. » que l’on interprète comme « le premier jour commence le soir, puis vient le matin. »
début(s) d’année(s)
L’année juive compte traditionnellement quatre débuts d’année :
> L’année solaire commence le premier du mois de tichri. Selon certains avis, il s’agit de la création du Monde. Les Juifs fêtent Roch Hachana, le Nouvel An juif à cette occasion. C’est le début de l’année civile juive et des yamim noraïm (en hébreu ימים נוראים, « jours redoutables », également connue comme les dix jours de pénitence) - les dix jours qui séparent Roch Hachana du Yom Kippour - pendant lesquels Dieu évalue les actions et le repentir des Juifs de l’année écoulée pour les inscrire (ou non) dans le Livre de la Vie de la nouvelle année.
> L’année lunaire commence le premier du mois de nissan (mois) et ce depuis la sortie d’Égypte, comme il est dit : « Ce mois sera pour vous le commencement de tous les mois ». Cette date est également définie comme étant le nouvel an pour les rois. Le mois de nissan est appelé le premier mois dans la Torah.
> L’année fiscale commence le premier du mois de éloul. Cette date est utilisée pour calculer les impôts décrits dans la Torah.
> L’année agricole commence le 15 du mois de chevat, jour traditionnellement appelé « Nouvel An des arbres » (Tou Bichevat). Les lois concernant l’agriculture rythment cette année.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_h%C3%A9breu
Chauve-Bertrand au sujet du 13ème mois dans son livre
La question du calendrier : "Un tribunal de plusieurs membres décidait s'il y avait lieu d'ajouter un treizième mois. Le Talmud de Jérusalem a conservé trois signes remarqués par les pâtres et admis par les sages : 1- Au mois d'Adar, la température doit être assez avancée pour que les céréales commencent à mûrir et que les arbres fleurissent 2- En ce mois le froid diminue tant qu'en présence même du fort vent d'Est l'haleine le réchauffe 3- A cette époque le boeuf est transi de froid au matin, tandis qu'à midi il va à l'ombre du figuier se détendre la peau. Or, quand le mois d'Adar n'avait pas ces signes, il y avait lieu d'intercaler un treizième mois. "
Dans la Genèse 1 :
14 Et Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue des cieux pour séparer le jour d'avec la nuit, et qu'ils soient pour signes et pour saisons [déterminées] et pour jours et pour années ;
15 et qu'ils soient pour luminaires dans l'étendue des cieux pour donner de la lumière sur la terre. Et il fut ainsi.
16 Et Dieu fit les deux grands luminaires, le grand luminaire pour dominer sur le jour, et le petit luminaire pour dominer sur la nuit ; et les étoiles.
Le jour biblique commence à la tombée de la nuit :
Genèse 1:5 Et Dieu appela la lumière Jour ; et les ténèbres, il les appela Nuit. Et il y eut soir, et il y eut matin : - premier jour
La semaine de sept jours se termine par le sabat :
Dans la Genèse 2 :
1 Et les cieux et la terre furent achevés, et toute leur armée*.
2 Et Dieu eut achevé au septième jour son oeuvre qu'il fit ; et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre qu'il fit.
3 Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia ; car en ce jour* il se reposa de toute son oeuvre que Dieu créa en la faisant.
Lévitique 23 :
3 Six jours on travaillera ; et le septième jour est un sabbat de repos, une sainte convocation ; vous ne ferez aucune oeuvre : c'est un sabbat [consacré] à l'Éternel dans toutes vos habitations.
http://www.louisg.net/C_juif.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_berb%C3%A8re
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_musulman
http://infocom.net.free.fr/calendriers/histoire_calendrier.htm
http://www.teheran.ir/?article916
Le calendrier Hébreu (ou juif) essaye de maintenir simultanément la concordance entre les mois et les saisons et de synchroniser les mois avec la lune - il est ainsi considéré comme "un calendrier luni-solaire". Le calendrier Hébreu comporte 354 jour par an.
mosaïque représentant le cycle des douze mois du zodiaque hébraïque, période byzantine, inscriptions hébraïques
http://jj-tryskel.hautetfort.com/archive/2011/12/31/1er-janvier-2012-ici-mais-ailleurs.html
calendrier luni-solaire hébraïque
Le calendrier hébraïque est composé d’années solaires, de mois lunaires, et de semaines de sept jours commençant le dimanche et se terminant le samedi, jour du chabbat. Comme point de départ, il se réfère à la Genèse (« Beréshit » : « commencement »), le premier livre de la Bible, dont il fait correspondre le début à l’an -3761 du calendrier grégorien. Ainsi, le 17 septembre 2012 correspondait-il, selon le calendrier hébraïque, au Nouvel An de 5773.
Chaque nouveau mois commence avec la nouvelle lune. Le calendrier s’aligne sur des lunaisons de 29 jours 12 heures 44 minutes et 3 secondes + ⅓ de seconde et alterne des mois de vingt-neuf et de trente jours. Une année lunaire de douze mois fait 354,36 jours. Comme une année solaire fait 365,24 jours, près de onze jours se perdent chaque année1. Pour rattraper ces jours perdus, les années comportent successivement douze ou treize mois lunaires, selon un cycle Métonique.
cycle Métonique
Méton d’Athènes, en 433 av. J.-C. remarqua que si l’on reste avec ce système de 29,53 jours, toutes les dix-neuf années, on perd exactement sept mois. Le calendrier hébreu répartit donc ces mois sur le cycle de Gamaliel l’Ancien, en composant des années soit de douze mois, soit de treize mois. L’année est dite « commune » quand elle compte douze mois, et « embolismique » quand elle en compte treize.
Au cours d’un cycle métonique, sept années sont embolismiques, les douze autres étant communes. Le mois supplémentaire des années embolismiques compte toujours trente jours : le mois d’adar se dédouble pour donner adar I (adar-richone en hébreu), le mois intercalaire proprement dit et adar II (adar-chéni en hébreu).
La distribution des années de treize mois « embolismiques » au sein du cycle métonique de 19 ans est connue sous le nom de Gou’hadzat גוחאדז"ט (la valeur numérique des lettres formant ce mot représente les chiffres 3, 6, 8, 1, 4, 7, 9), soit une année de treize mois la 3e, 6e, 8e, 11e, 14e, 17e et 19e du cycle solaire de 19 ans.
Le jour du calendrier hébreu commence au coucher du soleil. Cela, pour être en conformité avec la Genèse, section Beréchit, qui dit « il fut soir, il fut matin, jour UN. » que l’on interprète comme « le premier jour commence le soir, puis vient le matin. »
début(s) d’année(s)
L’année juive compte traditionnellement quatre débuts d’année :
> L’année solaire commence le premier du mois de tichri. Selon certains avis, il s’agit de la création du Monde. Les Juifs fêtent Roch Hachana, le Nouvel An juif à cette occasion. C’est le début de l’année civile juive et des yamim noraïm (en hébreu ימים נוראים, « jours redoutables », également connue comme les dix jours de pénitence) - les dix jours qui séparent Roch Hachana du Yom Kippour - pendant lesquels Dieu évalue les actions et le repentir des Juifs de l’année écoulée pour les inscrire (ou non) dans le Livre de la Vie de la nouvelle année.
> L’année lunaire commence le premier du mois de nissan (mois) et ce depuis la sortie d’Égypte, comme il est dit : « Ce mois sera pour vous le commencement de tous les mois ». Cette date est également définie comme étant le nouvel an pour les rois. Le mois de nissan est appelé le premier mois dans la Torah.
> L’année fiscale commence le premier du mois de éloul. Cette date est utilisée pour calculer les impôts décrits dans la Torah.
> L’année agricole commence le 15 du mois de chevat, jour traditionnellement appelé « Nouvel An des arbres » (Tou Bichevat). Les lois concernant l’agriculture rythment cette année.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_h%C3%A9breu
Chauve-Bertrand au sujet du 13ème mois dans son livre
La question du calendrier : "Un tribunal de plusieurs membres décidait s'il y avait lieu d'ajouter un treizième mois. Le Talmud de Jérusalem a conservé trois signes remarqués par les pâtres et admis par les sages : 1- Au mois d'Adar, la température doit être assez avancée pour que les céréales commencent à mûrir et que les arbres fleurissent 2- En ce mois le froid diminue tant qu'en présence même du fort vent d'Est l'haleine le réchauffe 3- A cette époque le boeuf est transi de froid au matin, tandis qu'à midi il va à l'ombre du figuier se détendre la peau. Or, quand le mois d'Adar n'avait pas ces signes, il y avait lieu d'intercaler un treizième mois. "
Dans la Genèse 1 :
14 Et Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue des cieux pour séparer le jour d'avec la nuit, et qu'ils soient pour signes et pour saisons [déterminées] et pour jours et pour années ;
15 et qu'ils soient pour luminaires dans l'étendue des cieux pour donner de la lumière sur la terre. Et il fut ainsi.
16 Et Dieu fit les deux grands luminaires, le grand luminaire pour dominer sur le jour, et le petit luminaire pour dominer sur la nuit ; et les étoiles.
Le jour biblique commence à la tombée de la nuit :
Genèse 1:5 Et Dieu appela la lumière Jour ; et les ténèbres, il les appela Nuit. Et il y eut soir, et il y eut matin : - premier jour
La semaine de sept jours se termine par le sabat :
Dans la Genèse 2 :
1 Et les cieux et la terre furent achevés, et toute leur armée*.
2 Et Dieu eut achevé au septième jour son oeuvre qu'il fit ; et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre qu'il fit.
3 Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia ; car en ce jour* il se reposa de toute son oeuvre que Dieu créa en la faisant.
Lévitique 23 :
3 Six jours on travaillera ; et le septième jour est un sabbat de repos, une sainte convocation ; vous ne ferez aucune oeuvre : c'est un sabbat [consacré] à l'Éternel dans toutes vos habitations.
http://www.louisg.net/C_juif.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_berb%C3%A8re
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_musulman
http://infocom.net.free.fr/calendriers/histoire_calendrier.htm
http://www.teheran.ir/?article916
miroir du ciel et des cultures
Calendriers, miroirs du ciel et des cultures est un projet destiné aux classes de CE2, CM1 et CM2, conçu par La main à la pâte à l'occasion de l'année mondiale de l'astronomie.
A travers le thème fédérateur des calendriers, les élèves étudient la mesure du temps et son histoire dans les sociétés d’hier ou d'aujourd’hui. Qu’est-ce qu’une journée, une semaine, un mois, une année ? Comment ces unités de temps sont-elles construites dans les grandes civilisations et en quoi l’astronomie peut-elle nous aider à les comprendre ? Quels sont les mouvements de la Terre ou de la Lune, quelle est l’origine des saisons ?
http://www.fondation-lamap.org/fr/calendriers/enseignants
http://www.astrofiles.net/calendrier
http://pgj.pagesperso-orange.fr/calend.htm
Les calendriers 2009 et 2010 ont été construits à partir du magnifique travail réalisé par M. Rocher Patrick, de l'IMCCE (Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides).http://ama09.obspm.fr/ama09/doc/pheno2009.pdf
A travers le thème fédérateur des calendriers, les élèves étudient la mesure du temps et son histoire dans les sociétés d’hier ou d'aujourd’hui. Qu’est-ce qu’une journée, une semaine, un mois, une année ? Comment ces unités de temps sont-elles construites dans les grandes civilisations et en quoi l’astronomie peut-elle nous aider à les comprendre ? Quels sont les mouvements de la Terre ou de la Lune, quelle est l’origine des saisons ?
http://www.fondation-lamap.org/fr/calendriers/enseignants
http://pgj.pagesperso-orange.fr/calend.htm
Les calendriers 2009 et 2010 ont été construits à partir du magnifique travail réalisé par M. Rocher Patrick, de l'IMCCE (Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides).http://ama09.obspm.fr/ama09/doc/pheno2009.pdf
mercredi 13 novembre 2013
BUTT & Pirelli calendar
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